vendredi 8 mai 2015

Critique - The Evil Within



The Evil Within


Et je commence cette série de critiques avec le récent « The Evil Within », véritable Survival Horror et non sans mentir, pourvu de zombies et créatures toutes aussi horrifiques les unes que les autres. Les âmes sensibles s'abstenir...



« The Evil Within » est donc un Survival Horror, sortit sur consoles (Playstation et Xbox) et sur PC. Développé par Tango Gameworks et édité par Bethesda, il a pour directeur phare Shinji Mikami, également figure phare dans la série des Resident Evil. Considerons donc « The Evil Within » comme l'un des descendant du style Mikami en ce qui concerne les jeux d'horreur et notamment les jumpscares qui sont nombreux mais prévisibles si vous êtes adeptes confirmés.



« Psycho Break» de son nom japonais, semble n'être au premier abord qu'une enquête policière comme on en trouve beaucoup dans les jeux vidéos. Avec pour scène de crime, un hôpital psychiatrique joliement glauque. Le début du jeu est donc bien tranquille, pour un Survival, mais ce n'est qu'une facette qui s'en va bien vite pour laisser place à un dégoût certain mais également à une incompréhension totale concernant le déroulement de l'histoire, celle ci se dessinant sous 15 chapitres.

En effet, durant tout le jeu, le personnage passe d'un endroit à un autre sans savoir ni pourquoi ni comment. Les indices semés un peu partout, c'est au joueur de comprendre l'histoire sans véritable fil conducteur et qui tendance à se compliquer de plus en plus. D'une seconde à l'autre, le héros se retrouve tantôt dans les sous sols d'un hôpital, dans les décombres d'une église ou encore dans un champ de tournesols, pour ma part, un des meilleurs moments graphiquement parlant du jeu. L'histoire est donc, tout du long, raconté sous formes de souvenirs où le sang, la folie humaine et le milieu de la science se croisent et où, vous, Sebastian Castellanos devez survivre.



Comme dit précédemment, le joueur incarne Sebastian, inspecteur de police dans la ville de Krimson City qui se rends et débute son aventure cauchemardesque à l'hôpital psychiatrique Beacon, en compagnie de trois autres personnages, secondaires, mais pourtant importants dans l'histoire.

Il y a d'abord votre coéquipier, Joseph Oda, qui sera à vos côtés quelques temps et qui sera symbole de la lutte contre l'esprit fou dont vous êtes prisonnier. Près de vous, se trouve également Juli Kidman, apparemment nouvelle recrue et qui est l'une des rares figures féminine du jeu. Au fur et à mesure de l'avancement du joueur, Kidman se révélera être un personnage intriguant, qui vous plongera également dans le questionnement. Qui est-elle et pourquoi fait-elle cela ? Enfin, il y a Connelly, personnage qu'il n'est pas essentiel de mentionner, mais qui vous donne votre première arme (enfin vous donne...)

D'autres personnages sont également intéressants, comme Leslie Withers, un des malades de l'institut et son docteur Marcello Jimenez. Leslie se manifeste comme un esprit fou mais plus particulièrement comme votre guide, non sans quelques crises de folie. Mais le personnage le plus important est celui de Ruvik, grand méchant de l'histoire et créateur du monde où vous évoluez. L'histoire seule se construit autour de ses souvenirs et les monstres qui vous poursuivent son représentations de son esprit. Le Sadique, La Femme Araignée ou encore le Gardien seront plusieurs boss que vous croiserez dans le monde de Ruvik.


Que feriez vous donc pour vous défendre contre une horde de zombies, notamment lorsque ceux ci ont une résistance plutôt élevé ? Des armes, me direz vous !

Dans « The Evil Within », les armes sont nombreuses et variées. On retrouve naturellement le pistolets semi-automatique. Le fusil de précision est disponible et fait des ravages, mais que serait un Survival Horror sans un bon fusil à pompe ? Cependant, il n'y a pas que les armes à feu qui sont mises en avant.

Sebastian dispose dès le second chapitre d'une arbalète multifonction, qui peut envoyer tour à tour différents types de carreaux : simples, explosifs, aveuglants, électriques et givrant. Les one-shots seront rapidement au rendez-vous. Ajoutant à cela un magnum, les ennemis plient facilement. Mais un Survival n'est en rien facile, car toutes les balles sont aussi rares que de l'or.

Le joueur doit alors fouiller les alentours afin de dénicher ses amies meurtrières, à moins d'en récupérer sur des ennemis morts. Les carreaux d'arbalètes eux, se construisent et parfois se trouvent, mais vous êtes la plupart du temps gérant de votre stock. Autre armes se trouvant de temps à temps : les grenades, utiles pour monstres groupés ! Les allumettes sont également des armes clés si bien utilisées.



Le soin dans ce jeu se manifeste de façon étrange mais pour le moins logique: les seringues, qui sont utiles pour restaurer votre vie si précieuse. Les kits de soins sont aussi à disposition, à condition de les trouver bien entendu, et sont plus puissants que les seringues, restaurant totalement votre barre de vie en échange d'effets secondaires déstabilisants.

Au court du jeu, vous trouverez aussi des bocaux remplis d'une substance verdâtre fluorescente. Ce « jus de cerveau » comme il est désigné, sert à améliorer les compétences. Et tandis que vous vous chargerez de collecter des bocaux, la chaise à trépanassions vous attendra avec impatience.

La prise en main du jeu s'avère simple, tout dépend de votre habileté au tir (les head-shots sont fortement recommandés). La plus grande faiblesse de votre personnage reste la barre d'endurance se vidant à vitesse grand V.



Concernant les graphismes, le jeu est en lui-même sombre. Les couleurs avoisinent souvent le gris et le noir mais également le rouge écarlate dû au sang sans arrêt présent. L'ambiance est en malsaine, et on ne souhaite véritablement qu'une fois : s'enfuir.

La soundtrack du jeu est à l'image de ce dernier, effrayante et paralysante. La plupart des effets sonores s'adaptent parfaitement à l'ambiance générale qui n'est faite que pour faire hurler le joueur. Elle n'est pas rassurante, se rapproche lentement du morbide pour venir parfois nous faire sursauter.



- Ce que l'on en retient -


Points Positifs : 
-Respect de la tradition des Survival Horror
-Character Design soigné
-Liberté de craft de munitions
-Ambiance visuelle et sonore en accord avec le jeu
-Points de sauvegardes originaux

Points Négatifs :
-Histoire recherchée mais ensemble flou
-Background de certains personnages peu développé
-Bande noires pour une immersion cinématographique mais gênantes 
-Angle de caméra parfois embêtants

Ma note : 17/20

C'est tout pour moi ! TitSushy.
Crédit pour cette dernière image a Draaky
 et son coup de plume. Merci !

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